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Max HORDE

1943 Naissance à Aulnay-sous-Bois. France

1954 – 1964 Lycée du Raincy, Arts Appliqués au Lycée de Sèvres, Beaux-Arts de Toulouse, École Normale Nationale

d' Apprentissage

Artiste en excentricités et Professeur d' arts appliqués

 

 

Parcours

Tous les événements de la vie sont des « numéros » de cirque qui constituent, pour finir "le grand spectacle" dont on ne peut vraiment préciser à quel moment il est tragique, comique, sacré ou vulgaire. Max Horde, artiste de la troupe post-dada pap'circus depuis sa création (1980) , agite et s'agite . Il multiplie interventions, performances, actions, réalisations avec toujours le même objectif : dédramatiser.

Depuis 2006 il a ouvert à Sète un lieu dit « MARCHAND DU SEL» où il programme des manifestations de tout ordre visant à rompre avec tous les conformismes et formatages.  

 

 

  • 1970 Premières installations et performances de rue

  • 1979 Création du groupe Pap'circus. Rencontre avec Jean Messagier

  • 1981- 1983 Pap'circus organise deux festivals à Besançon

  • 1983 Rencontre avec Serge III. Tournée Pap'circus Fluxus et Cie

  • 1985 Max Horde (Pap'circus man) fait du music hall dans les boites de nuit parisiennes

  • 1990 Pap'circus man fait de la peinture et milite tous azimuts

  • 1995 Rencontre avec Richard Piegza

  • 2000 Tournée Flying Carpet Airlines group et Festival Interaction Festival (Pologne)

  • 2001 Invité par Ben aux manifestations « Fluxus à Nice, Paris, Perpignan)

  • 2005 Ouverture du « MARCHAND DU SEL ». Académie Sztuck Innych

  • 2006 Première ligne invisible. Création du Centre de l' Invisible.

  • 2008 Réalise à Sète des interviews publics d'artistes célèbres et presque célèbres

  • 2010 Anime des Tables Rondes Carrées sur les grands sujets de notre temps

  • 2013. Exposition de la première sculpture invisible à la Fondation du Doute. Tournée conférence avec Jean Racamier. "Nous avons vu l' invisible".

      2014. Toujours l’invisible. Varsovie, Barcelone ...

      2015. L’invisible toujours. Paris, Genève ...

      2016. Année des « Cabarets zigzag »

      2017. Voyage en Amazonie et dépôt de grains de sable.

      2018. Exposition d’un grain de sable à Nice. Expo BEN.

      2019. Présentation d’un grain de sable doré à la feuille.

      2020. production de "lignes rouges à franchir"

      2022 Cabinet de curiosités. Galerie Pascale Peyre . Sète.

              Hommage à Egidio Alvaro. Paris.

              LE GRAND JOURNAL DE MONACO.    Monaco.   Loupian.

      2023 Dans l'exposition de BEN au musée d'art naïf de Nice il présente une sculpture invisible et participe à la table ronde "NOUS SOMMES TOUS FOUS"

             Galerie EVA VAUTIER NICE Exposition collective FLUXUS CITE D'AZUR

             Candes Saint Martin Résidence secondaire Jacques Halbert        expo  "Rouge à lèvres"

             Maison de la poésie d'Avignon   LE GRAND JOURNAL DE MONACO et LA REVUE DOC(K)S  Novembre

             Galerie Satellite Janvier exposition collective    Février performance   "faire du vent"

 

Max Horde a une formation de sculpteur sur pierre. Son maître Henri Düler qui le suit jusqu'au diplôme national des Beaux-Arts a été lui-même l'élève d'Aristide Maillol. Max Horde sculpte donc des femmes nues sans interruption avec, parait-il, un certain talent . Cependant, dès 1964 , à vingt et un ans précises, alors que Paul Belmondo lui offre une place dans son atelier, il décide brutalement d'arrêter la sculpture . Dès lors , en solitaire d'abord, il réalise des installations de rue dans lesquelles il joue des rôles en décalage ou mimétisme avec le quotidien : faux marchand d'objets, Joconde vivante, bonimenteur ambulant … Il veut être un "saltimbanque" de l'art contemporain et déjà à cette époque souhaite militer pour une désacralisation de l'art. Invité dans des manifestations diverses il rencontre en Franche-Comté une équipe d'artistes avec lesquels il créera un journal « le Pap » -Petites Annonces Plastiques qui, sur la même idée, deviendra la troupe de performers itinérante « Pap'circus ». 

 

En 1983 Max Horde quitte la Franche-Comté et retourne à Paris où il exerce comme enseignant en arts appliqués . La troupe Pap'circus s'est dispersée et Max Horde poursuit seul cette aventure; principalement dans les boites de nuit parisiennes. Ses performances s'adaptent à cette nouvelle situation et deviennent selon ses termes de curieux numéros pour un « music hall moderne ». C'est aussi durant cette période qu'il renoue avec la peinture. Il installe ses ateliers successifs dans des squatts tumultueux d'où il sortira un essai : « Squatt à squatter ».

Pendant une première période Max ré-interprète le suprématisme qui le mènera à Leningrad en 1989 sur les traces le l'installation 0.10 de Malévitch . Cette relecture du suprématisme est menée dans un esprit de liberté totale y introduisant sexe et divertissement .

En deuxième période Max réalise des BD-paintings , séries de peintures à textes de toutes dimensions pouvant couvrir de façon aléatoire de grandes surfaces et construire de grands livres muraux. 
Un grand nombre de ces peintures ont été vendues aux enchères à Drouot , les autres sont encore en sa possession et n' ont été que très rarement exposées.

De 1992 à 1995 Max Horde cesse toute activité artistique et milite dans différents mouvements qui le mèneront à Sarajevo , au Chiapas ou à New-York pour soutenir des causes politiques et humaines. En 2000 il s'installe à Montpellier puis à Sète où il crée plusieurs « artivités » autour d'un lieu nommé « MARCHAND DU SEL » ou le « 51 ».

 

Pap' circus:

 

Manifeste : Le concept circus est né avec le big bang. Nous, acteurs et spectateurs du cirque, nous ne réclamons qu'une seule chose : « que le spectacle continue ! » Nous respectons tous les équilibres, toutes les illusions, tous les dressages, toutes les acrobaties, toutes les voltiges, toutes les clowneries. Nous sommes nés artistes de cirque et nous aimons les animaux.

Pap’Circus a fait du cirque comme Dada montait des spectacles de variétés et Fluxus donnait des concerts . Présent dans tous les lieux d’où il n’était pas encore chassé : les festivals, les ateliers d’artistes, les théâtres, les espaces culturels, la rue, etc. Pap’Circus s’est amusé de tout pour son plaisir et parfois pour le plaisir des autres même si cela n’était pas son objectif premier. Sa quête n’a été que celle du plaisir éphémère. « Le plaisir c’est pour tout de suite, le bonheur c’est pour jamais » étant un de ses slogans. 
Pas de scénario, pas de répétitions, pas de mise en scène, pas d’artifices superfétatoires. Les représentations PAP’CIRCUS étaient des moments d’art brut, certains dirent d’ « art de brutes », où les performers réalisaient simultanément leur « numéro » en tenant le moins possible compte de leurs voisins. En général une démonstration durait une heure mais elle pouvait être plus longue ou plus courte. 

En 1995 Max Horde rencontre Richard Piegza. A partir de ce moment va commencer une série d'échanges : les festivals de Piotrkow Trybunalski et le concept Flying Carpet Airlines qui dans son fonctionnement a beaucoup de points communs avec Pap'circus, tout au moins dans la forme. Alors que Pap'circus s'affichait nettement iconoclaste post dada , Flying carpet s'avère ouvert à toutes les formes d'expressions d'art performance.

La boutique dite « MARCHAND DU SEL » a depuis 2005 été ouverte à un grand nombre de manifestations et services artistiques, politiques, sociaux. Elle est devenue un lieu polyvalent , libre de toute obligation liée aux projets subventionnés. Sans aucun sou en caisse depuis cinq ans le lieu existe , invente, expérimente. Il est un refuge autant qu'un lieu de résistance.

 

VIVA CIRCUS 
 

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